dimanche 29 janvier 2012

Logithèque (Part. 2)


Graphisme

Je voudrai vous parler du concurrent de Photoshop, à savoir The Gimp. Malgré tous les défauts qu'on peut lui attribuer, il fait partie de mon quotidien. En domptant quelque peu les raccourcis clavier, je le trouve même plus agréable et plus rapide à utiliser que Photoshop. Il a l'avantage d'être moins gourmand en ressource que l'autre - 20Mo contre 600Mo pour le concurrent - et prend moins de place en RAM - du simple au double. On peut  Il est vrai que Photoshop est un outils très puissant, trop puissant bien souvent. J'utilise souvent la métaphore suivante : utiliser Photoshop pour retoucher une image, c'est comme sortir une moissonneuse-batteuse pour tailler un rosier. Il est vrai qu'avec les années, je trouve que l'interface de Photoshop s'est fortement alourdie et au final, The Gimp est resté plus ergonomique et propose une interface moins chargée. Quoi qu'il en soit, je vous conseille vivement d'utiliser ce genre de logiciel en multi-écran. L'expérience utilisateur s'en trouve grandie.

Je voudrai mettre en évidence deux astuces d'utilisation qui sont vraiment appréciables :

  • Dans un premier temps, il m'arrive régulièrement de réaliser des impressions d'écran et de les retoucher sur The Gimp. Il faut savoir qu'une fois l'impression d'écran dans le clipboard, il suffit de "coller" l'image directement dans The Gimp sans avoir à créer un nouveau document. Ça n'a l'air de rien mais c'est ce genre de détail qui facilite son utilisation au quotidien.
  • Ensuite, j'attirerai votre attention sur l'outil de sélection qui est d'une grande souplesse. En effet, lorsque vous avez sélectionné une zone dans votre image, cette sélection peut très facilement être modifiée pour l'ajuster avec plus de finesse. Mieux encore, vous pouvez renseigner la position et les dimensions de votre sélection au pixel près.


Je ne m'étendrai pas davantage sur d'autres astuces dans la mesure où le net en regorge.


Enfin, la gratuité de The Gimp est un argument de poids, à plus forte raison lorsque l'on connaît le coût d'une licence Photoshop.
Bien sûr, l'utilisation que j'en fait reste occasionnelle : retoucher une photo, faire du montage, créer des affiches, des plans, bref, du bricolage. De toute façon, si on veut s'orienter vers une utilisation professionnelle, c'est vers l'univers Apple que l'on se tournera.



J'utilise également quelques autre logiciels d'imagerie :

Jusqu'à il y a peu, j'utilisais DraftSight pour la gestion des documents AutoCad. Il s'agissait d'un logiciel gratuit propriétaire mais j'ai découvert LibreCAD qui me rend les mêmes services sans me casser les pieds avec des histoires de licences. Seul bémol, DrafSight gère mieux les gros documents que LibreCAD.

Hugin, il s'agit d'un petit soft qui permet de reconstituer plusieurs photos pour gérer des vues panoramiques. Le principe n'est pas bien méchant mais les résultats font toujours leur petit effet à condition de trouver une utilité à ce genre de montage.

Sweet Home 3D est un logiciel qui vous permettra d'imaginer votre futur maison (ou de réaménager la votre). Sur base d'un plan 2D, vous pouvez dessiner vos murs, y placer le mobilier, portes, fenêtres, gérer les textures, voire même télécharger des objets 3D ou les construire vous même avec un logiciel de modélisation 3D.

Enfin, Dia est plus un visio-like qu'un vrai soft d'imagerie. Il ne faut pas lui demander la lune mais il est très léger et rapide. Dia propose les outils pour schématiser une petite base de données ou un petit réseau d'entreprise.

Je citerai encore Blender. J'ai conscience que c'est un gros morceau et que l'utilisation d'outils de modélisation 3D demande beaucoup de temps d'apprentissage et de prise en main. On peut en dire de même pour des softs comme Photoshop ou The Gimp Je proposerai certainement quelques astuces pour Blender qui m'ont été bien utiles dans un prochain billet.


jeudi 26 janvier 2012

Copie sélective (Part. 2)

Dans la série des copies sélectives, je me lance un nouveau défi.

Je dispose d'un répertoire de travail avec des sous-répertoires, le tout fourmillant de fichiers créés régulièrement. Mon objectif : obtenir une copie de tous les fichiers qui ont été créés il y a moins d'une semaine. L'exercice devient intéressant quand le répertoire de travail contient des centaines de sous-répertoires et encore autant de fichiers.

J'utilise la commande find. Cette commande permet d'obtenir une liste de fichiers. On peut y ajouter plusieurs options de manière à restreindre le résultat.
Nous allons notamment utiliser l'option -mtime qui fonctionne selon la règle suivante :
-mtime +x : renvoie les fichiers créés avant j-x
-mtime -x : renvoie les fichiers créés après j-x

Voici une solution qui marche bien :

find /chemin_source/ -mtime -7 -type f -exec rsync -R {} /chemin_cible/ \;

Si je résume un peu, cela donne ceci :
find /chemin_source/ -mtime -7 -type f : Je cherche, de manière récursive, dans mon chemin source, tous les fichiers qui ont été créés il y a moins de 7 jours.
-exec rsync -R {} /chemin_cible/ \; : Ensuite, je copie tous ces fichiers vers mon chemin cible en reconstruisant leur arborescence à l'identique. Les fichiers et répertoires qui ne correspondent pas aux critères de recherche de mon find sont ignorés.
Ainsi, je peux copier dans un répertoire, tous les nouveaux fichiers de la semaine en respectant leur emplacement.

C'est gagné!

Copie sélective (Part. 1)

Une bonne habitude consiste à faire une sauvegarde régulière de ses données sur un support externe.
L'exemple récent de Megaupload nous montre que le stockage dans le cloud n'est pas aussi sûr que l'on voudrait bien nous le faire croire.
En ce qui me concerne, je pratique un backup mensuel que ce soit à la maison ou au bureau et cela depuis de nombreuses années. Vous trouverez ci-dessous une solution qui consiste à créer un petit fichier de commande exécutable sous Window$ et sous Gnu/Linux.
La synchronisation se déroule entre le disque dur de votre ordinateur et un support externe (disque dur externe par exemple).
Il existe des petits programmes qui peuvent réaliser cette tâche mais je trouve que les scripts de lignes de commande offrent plus de liberté.

Window$

Pour commencer, on crée un petit fichier texte nommé synchro.bat.
A l'intérieur, on place le code suivant :

@echo off


echo Copie de mes donnees
xcopy "D:\MesDonnees\" "E:\MonBackup\" /E /D /Y
pause

En imaginant que l'arborescence contenue dans D:\MesDonnees se retrouve à l'identique sur votre disque dur dans E:\MonBackup, le script ci-dessus copiera uniquement les fichiers ajoutés ou modifiés depuis le dernier backup. L'intérêt de la méthode, c'est que si vous disposez de dizaine de Go de données, seules les données récentes sont archivées et non l'ensemble. Ce qui permet évidemment de gagner du temps puisque l'archive est "incrémentale".
Attention, les fichiers modifiés écraseront leurs anciennes versions sans vous demander de confirmation.

Gnu/Linux

Voici comment appliquer la même méthode sous Linux. On crée un fichier synchro.sh. N'oubliez pas de lui donner les droits d'exécution : sudo chmod u+x synchro.sh.

#!/bin/bash

echo "Copie de mes donnees"
cp -u -r -v /MesDonnees/ /media/HDD/MonBackup/

Il existe une version alternative qui utilise la ligne de commande suivante :
rsync -av /MesDonnees/ /media/HDD/MonBackup/
Mais j'ai parfois rencontré des problèmes en fonction du type de formatage du disque dur externe. En particulier, les dates des fichiers cibles n'étaient pas rafraîchies et donc la copie de ces fichiers se reproduisait systématiquement.


Ceci étant dit, vous n'avez plus aucune excuse quant à la pérennité de votre système d'information.

mercredi 25 janvier 2012

Docx

Vous travaillez sur un pc fenêtre avec un bon vieux Micro$oft Office 2003 (oui, ça existe encore) et un correspondant vous envoie un document important au format .docx !
D'ordinaire, vous demandez de l'aide à votre collègue qui est sous Office 2007 pour imprimer ou convertir le document mais aujourd'hui, il souffre d'une gastro-entérite ... Vous êtes dans la mert!

Pas de panique, google est votre ami. Si vous avez un compte google, rendez-vous dans google documents. Il vous suffira de charger le document incriminé (convertir au format google doc). 



Enfantin! Ouvrez le document, vous avez le choix de l'imprimer ou de le convertir au format qui va bien : Fichier > Télécharger au format > Word. 

Yeepee !!


Ou sinon, il y a ce petit patch de compatibilité qui peut aider aussi. N'étant pas sous Window$, je suis passé à côté tout simplement. (Merci à Vince et Séverin)

lundi 23 janvier 2012

Black March

Dans le contexte actuel - loi SOPA, censure de Megaupload - je vous propose ci-dessous, avec l'accord de son auteur - un article de nikopik expliquant le projet "Black March" d'Anonymous.

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Cela fait de nombreuses années que les hackers se battent contre les tentatives de contrôle d’Internet de la part des entreprises et des gouvernements.

Pourquoi ce combat ? Car de nombreux acteurs du Web considèrent que le réseau mondial n’est pas seulement un espace sur lequel vous pouvez aller sur Facebook et consulter quelques actualités… mais le moyen technique par lequel va émerger une véritable démocratie. C’est aussi un média d’information incontournable, mais très difficile à maîtriser pour nos politiques et entreprises habitués à ne contrôler que les médias grand public classiques (presse, TV, radio…).

Déjà que nous avons Hadopi en France qui, sous couvert de l’excuse du combat pour la propriété intellectuelle et de la protection des artistes (voici un très bon exemple de ce que peut faire une maison de disques avec les droits d’un album), tente de contrôler automatiquement de plus en plus d’aspects de la vie en ligne (et dont certains députés veulent se servir pour surveiller ce qui est publié sur les réseaux sociaux pour protéger la jeunesse…), les USA ont récemment tenté de passer une loi du même cru, mais bien plus restrictive et liberticide, la SOPA/PIPA.

L’injustice flagrante et la disproportion des moyens envisagés pour combattre le partage culturel sur Internet a alors entraîné une véritable levée de boucliers dans le monde entier, ce qui s’est traduit par une grève d’une journée de nombreux sites Internet influents.

Résultat de cette action ? La Maison Blanche s’est désolidarisée de cette loi et son vote a été reporté aux calendes grecques. Une franche réussite donc, démontrant le pouvoir énorme que peuvent avoir aujourd’hui les internautes pour se faire entendre.

Mais un récent rebondissement dans l’actualité Internet à fait encore une fois bondir de nombreux internautes et hackers : La fermeture du site de partage très populaire Megaupload par le FBI s’est faite du jour au lendemain, avec arrestation des membres hauts-placés de l’entreprise et saisie de tous leurs biens, sans même qu’un procès n’ait décidé du bien-fondé de cette action, ni n’a déclaré les personnes incriminées comme étant coupables.

Tout un symbole pour les ayants droits qui combattent le partage en ligne de la culture, accusé de rogner leurs plantureuses marges, et aussi pour certains gouvernements, qui se sont empressés de déclarer qu’il fallait que ce genre d’actions deviennent monnaie courante dans un futur proche, et ce même en France avec Hadopi.

Bien entendu, ce genre de symbole n’a pas du tout plu au groupe Anonymous qui s’est empressé de répondre par des attaques violentes envers certains sites soutenant ce genre d’actions punitives.

Comme un Black Out d’Internet ne semble pas avoir suffit à faire comprendre l’énorme influence des internautes et des hackers sur l’opinion du monde entier, une nouvelle opération légale va être mise en place pour toucher le point le plus sensible des majors de l’industrie culturelle : leur portefeuille.
L’opération Black March va lutter directement et va frapper très fort contre les actions de censure, les lois liberticides mises en place pour contrôler l’information qui transite sur les réseaux.

Le moyen qui a été choisi pour cette lutte ?

Un simple geste de la part de tous les internautes sensibles à ces problématiques : ne pas acheter ou consommer de biens culturels durant l’intégralité du mois de Mars 2012.



Anonymous demande de ne pas acheter de musiques, de ne pas en télécharger, de ne pas aller voir des films au cinéma, de ne pas télécharger ou acheter de DVD / Blu-Ray, de ne pas acheter de magazines, de journaux, de jeux vidéo ou de livres durant tout le mois de Mars 2012.

Pourquoi le mois de Mars ? Car il s’agit de la fin du premier quart de l’année 2012 à partir duquel sont édités les premiers rapports de l’année sur la santé économique des entreprises.

Autant dire que la non-consommation totale de biens culturels durant un mois entier risque de mettre en mal les comptes des ayants droits, et de faire changer l’avis des actionnaires sur les démarches à entreprendre pour lutter contre le partage culturel.

Attention, ceci n’est pas un appel au Boycott ! Cela est en théorie interdit en France. Je ne fais que rapporter l’information, à vous d’être assez grand pour faire vos propres choix en connaissance de cause O:-)

Source + Source et un grand merci à Lolla pour cette information :-)

samedi 21 janvier 2012

Logithèque (Part. 1)


Je voudrais vous parler ici, des différents programmes que j'utilise au quotidien. Mes PC tournent sur Gnu/Linux tant au bureau qu'à la maison. La plupart des programmes que j'utilise sont des logiciels libres (par la force des choses) mais pas toujours.

Les logiciels libres sont souvent décriés pour être moins "ergonomiques" ou moins "jolis" que leurs concurrents propriétaires. Je tiens quand même à préciser que l'ergonomie et l'apparence d'un logiciel sont deux choses bien distinctes et que beaucoup de gens ont tendance à les confondre.

L'ergonomie est une discipline scientifique qui étudie les rapports entre l'homme et ses moyens. En informatique, elle a pour objectif d'améliorer l'interaction homme-machine. Elle permet donc d'évaluer le degrés de "comfortabilité " d'un logiciel ou d'un site internet. En d'autre terme, elle permet de savoir dans quelle mesure une information ou une action est simple d'accès. On peut le comptabiliser en nombre de clics ou en temps d'accès.

L'apparence d'une application est une notion beaucoup plus subjective qui dépend de beaucoup de paramètres comme l'habitude ou la culture. En anglais, on parle de look and feel. L'ergonomie peut influencer la perception que l'on a d'une application et donc son apparence. Une application qui a une bonne ergonomie peut être considérée comme "moche" et inversement.

Donc, de manière générale, on considère les logiciels libres comme moins ergonomiques et moins attirants. Il y a du vrai dans cela ce qui ne les empêche pas d'être performants ou même agréables à utiliser. On oublie souvent que ces programmes ont été écrits par des développeurs pour eux-même et non pour satisfaire à des canons commerciaux. Ce qui signifie que la survie de ces logiciels n'est aucunement liée à leurs parts de marché. Si le modèle économique d'un logiciel propriétaire échoue, ce dernier disparaît. De part leur caractère "ouvert", les logiciels libres peuvent continuer à exister et évoluer même s'ils sont "abandonnés" par leur créateurs. L'exemple d'Open Office est également révélateur de ce caractère. Après le rachat par Oracle, un fork a immédiatement été créé et Libre Office est né.

Pour ma part, l'apparence d'une application n'a jamais été un critère de choix. Quant à l'ergonomie, l'apprentissage des raccourcis clavier est un énorme apport et ce même pour les logiciels propriétaires. Au final, je me focalise sur l'efficacité et la stabilité d'un logiciel. En outre, le fait que la plupart des logiciels libres sont gratuits (mais pas nécessairement) est un argument important à prendre en compte, à plus forte raison en ces temps de crise (et de censure de megaupload ^_^). On dispose donc de la liberté d'installer et d'utiliser un soft sans se prendre la tête avec des histoires de licences, de keygen ou de cracs parfois douteux. Avec en bonus, la prise en charge des formats propriétaires alors qu'en général, le contraire n'est pas vrai.
Après, bien sûr, il y a la philosophie qui sous-tend au monde du libre. Pour ma part, je préfère confier mes données à des formats libres et ouverts plutôt qu'aux formats propriétaires. Je peux vous citer en exemple la frustration quotidienne lorsque je reçois des vidéos issues de caméras de surveillance impossibles à visionner à cause de leur #?!@ de codecs propriétaires - y compris sous Window$.

Cela fait quelques années que j'ai fait le pari de ne travailler que sur Gnu/Linux et je ne regrette pas mon choix. La seule ombre au tableau, c'est qu'on a furieusement tendance à tomber dans l'auto-complaisance et à dénigrer les autres OS. Voire pire encore : se comporter en évangélisateur. Il est difficile de résister à la tentation.
Combien de fois n'ai-je pas raillé mes collègues lors d'un plantage de leur PC ou lors d'une contamination virale. C'est finalement faire preuve de mesquinerie et c'est un comportement assez éloigné de l'ouverture d'esprit dont j'aimerai pouvoir me targuer.
On m'a dit aussi, un jour, qu'il fallait une bonne dose d'anticonformisme pour utiliser Gnu/Linux au lieu de Window$. Il y a un peu de vrai dans cela aussi.
Mais au delà de ces considérations, l'utilisation de Gnu/Linux m'a libérée de Micro$oft et de sa logique de marketing envahissante.

Choisir un logiciel libre (OS, browser, lecteur vidéo ou autre), c'est un choix personnel. Même si Richard Stallman voyait les choses de manière beaucoup plus radicale, ce choix reste pour moi, une alternative qui peut devenir définitive à condition d'être crédible. Et la crédibilité, ça signifie répondre à mes besoins. Le pari est donc gagné en ce qui me concerne. Cela dit, je ne suis pas un intégriste. J'utilise aussi certains logiciels propriétaires même s'il me coute un peu de le dire.


Monter un disque automatiquement


Vous disposez de plusieurs disques sur votre PC. Par défaut, les disques secondaires ne sont pas montés automatiquement. Ce n'est, a priori, pas un problème puisque le disque sera monté via un simple clic dans nautilus. Le problème, c'est que si un autre utilisateur se connecte après vous, il n'y aura pas forcément accès.
Une solution simple consiste à monter les autres disques automatiquement au démarrage.
Pour ce faire, il faut installer le paquet pysdm. L'interface graphique est simple à prendre en main. Elle permet de définir les disques à monter automatiquement très simplement.

mercredi 18 janvier 2012

Lois liberticides

Ce mercredi, plusieurs sites et services basés aux états-unis ont lancé un mouvement de blackout mondial sur le net dont le but est de marquer les consciences, expliquer aux internautes ce qui les attend dans les mois à venir et surtout protester contre ces lois liberticides.

Le mot d'ordre de cette journée est de vous informer, donc si vous avez une minute, je vous invite à lire la suite. L'auteur de cette prose n'est autre que Korben et je me suis permis de relayer ces informations.




Ces fameuses lois liberticides qui veulent censurer notre internet sont les suivantes :


  • HADOPI qui explore toutes les pistes... Aussi bien celle du mouchard sur nos ordinateurs, que celle du filtrage des sites ou encore de l'analyse de packets.
  • LOPPSI qui permet de mettre dans une liste noire n'importe quel site sans intervention d'un juge. Aucun organisme ne peut contrôler cette liste, ce qui empêche les réclamations.
  • ARJEL qui permet déjà le blocage de certains sites.
  • SOPA et PIPA aux États-Unis, qui violent les principes de liberté d'expression et qui coupent les jambes de l'innovation. Ce qui est marrant avec SOPA, c'est que si ça passe, ça nous affectera tous puisque nous utilisons beaucoup de services basés aux États-Unis (hébergement, noms de domaine, DNS...etc). C'est pourquoi cette lutte contre SOPA est importante.
  • ACTA qui fait la part belle aux brevets et nous posera beaucoup de problèmes dans des domaines aussi variés que la liberté d'expression, la santé ou l'innovation
  • IPRED et un nouveau projet de filtrage européen qui sont des équivalences de SOPA et PIPA.


 Le point commun de toutes ces lois, qu'elles soient déjà en place ou en cours de discussion, c'est tout simplement de permettre à des entreprises privées et des gouvernements de contrôler la liberté d'expression, l'innovation et de s'octroyer un droit à la censure sur à peu près tout et n'importe quoi. Comment ? Et bien dans un premier temps, en espionnant les communications électroniques des internautes, mais aussi en permettant la censure de n'importe quel site sur des pretextes aussi bancals que la lutte contre la pédo-pornographie ou le téléchargement illégal.

 La mise sous contrôle d'Internet n'est pas négociable et ne le sera jamais, d'où cette protestation généralisée. Je vous invite à vous informer dans un premier temps sur tout cela, puis à lutter, chacun à son niveau contre toutes ces lois liberticides. Cela peut se traduire par des actions militantes, de l'information ou du lobbying auprès de vos politiciens.



Imaginez que demain, je sois obligé de mettre "aux normes" mon site et de m'auto-censurer parce que des sociétés privées ont graissé la patte de politiciens pour que certains sujets ou logiciels ou techniques ou bidouilles soient censurables ? C'est valable pour nous tous et pas seulement les gens qui produisent du contenu sur le Net. Entrepreneurs, webmasters, mais aussi les blogueurs, les journalistes, les activistes et même la Mamie du Cantal qui se fera peut être couper sa connexion internet parce qu'elle a raconté un truc sur Facebook qui est soumis à la censure gouvernementale. On peut tout imaginer, un peu comme dans nos pires cauchemars puisque ces gens qui seront aux commandes du filtrage d'Internet n'auront pas de garde fou. Un tel pouvoir ne doit pas exister... jamais et pour personne. C'est comme cela qu'a été imaginé Internet à ses débuts et en faire un média contrôlé reviendrait à nous remettre devant la télévision ou le Minitel.

 Voulez-vous vraiment avoir accès à une information qui soit filtrée et conditionnée selon le bon vouloir d'un gouvernement ?

 Les sites qui sont en blackout aujourd'hui contre SOPA, PIPA et toutes ces lois sont :

  • Google
  • Reddit
  • Facebook
  • Twitter
  • Wikipedia EN
  • Les sites des Anonymous
  • XDA developers
  • JcFrog
  • GOG
  • Boing Boing
  • Destructoid
  • Avast
  • Tucows
  • Mozilla
  • Mojang (Minecraft)
  • RageMaker
  • Twitpic
  • Identi.ca
  • Red 5 studios
  • Le réseau Cheezburger (I Can Haz Cheezburger, Fail blog, The Daily What, Know your meme...etc)


La liste n'est pas exhaustive, mais vous pouvez inscrire votre propre site ici.

Le but de cette opération c'est de faire passer le message auprès d'un maximum de personnes... Je compte sur vous pour en parler autour de vous. N'oublions pas que nous votons cette année et j'espère que la position de nos candidats sur ces lois liberticides sera franche et claire pour tous. Arrêtons de subir et commençons à réagir et à nous rebeller contre ces sociétés, ces institutions et ces personnes qui veulent prendre le contrôle d'Internet et nous dicter une façon de penser ou d'être.

 Le site retrouvera ses couleurs en fin de journée et je vous invite à suivre l'opération sur Twitter grâce au hashtag #BlackoutSOPA. Et pour les mordus d'actu, je ferai sans doute quelques tweets dans la journée :-)

Korben

PS : Vous avez le droit de pomper tout ce texte et de le modifier à votre convenance pour faire tourner ou afficher sur votre site.
PPS : Voila, c'est fait! (Kurt Inou ^_^)

lundi 16 janvier 2012

Spooler

Voici un petit billet pour les window$iens.

Une personne a lancé une impression sur votre PC avec un profil différent du votre. L'impression s'est mal passée et le responsable a filé en catimini. Oui, c'est arrivé à un de mes collègues aujourd'hui ^_^

Dans la liste des documents en attente d'impression, vous pouvez voir le document qui pose problème mais vous êtes incapable d'annuler l'impression même avec un profil administrateur.

Voici une petite astuce pour vous aider :
Ouvrez un terminal en mode administrateur (sur window$ 7, clic-droit ouvrir en tant qu'administrateur dans le menu démarrer).
Tapez la ligne suivante pour arrêter le spooler d'impression :
net stop spooler
Et la ligne suivante pour le relancer :
net start spooler


Souriez, vous avez la voie libre pour imprimer.

samedi 14 janvier 2012

Kill your TV


Comme beaucoup de geeks devenu accro à internet, je me reconnais très bien dans ce slogan.

Je me pose de plus en plus régulièrement la même question ces temps ci. Souvent Cath me demande ce qu'il y a à la TV ce soir et comme elle a la télécommande de la TV numérique en main, je lui répond de regarder elle-même. Coup classique, dans les trois minutes qui suivent c'est toujours la même rengaine : "Y'a encore une fois rien à la télé!" Et je répond toujours de la même façon : "Un jour je vais arrêter de payer la télé".

Si cela ne tenait qu'à moi, il y a longtemps que j'aurais supprimé toute forme d'abonnement télé. A vrai dire, je ne la regarde pas plus de 10 minutes par semaine. Et encore, pas toutes les semaines. Les programmes télé dit "classiques" sont généralement décevants. Quand un film m'intéresse, je préfère généralement mettre le dvd ou le blu-ray pour bénéficier de la VO et échapper aux pubs. A chaque fois que je tombe sur TF1 ou RTL, je pleure en me disant que je file du pognon à ces escrocs et que je porte ma part de responsabilités dans leurs exactions. Pour aggraver encore mon cas, je suis totalement allergique aux séries ainsi qu'aux sports qui passent à la télé. En d'autres termes, la télé n'a pas grand chose à m'apporter.  Seuls quelques programmes plus "culturels" sont parfois intéressants sur Arte, France 5 ou encore les Discovery Channels. Mais avec l'expérience, j'apprend beaucoup plus de choses intéressantes sur mon PC que devant ma télé.
Je fuis même les journaux télévisés au profit de mes flux RSS qui sont accessibles à "mes heures".
Au final, la télé n'est qu'un espace de visionnage pour mes dvd.

Et à la place, je regarde quoi? La réponse est toute trouvée.Depuis l'été 2010, j'ai découvert l'univers des PodCasts francophones. En particulier, le défunt Quadratour et l'Apéro du Captain Web. Avec le temps et à cause d'une forme de promotion naturelle, j'ai fini par m'intéresser à d'autres PodCasts. De nos jours, je fréquente quotidiennement les productions de nowatch et freepod. Qu'ils soient audio ou vidéo, ces programmes permettent autant de me divertir que de me cultiver (...)
Les Podcasts ont l'avantage d'offrir une écoute asynchrone (c'est-à-dire, quand je veux). On a souvent tendance à comparer les PodCast aux radios libres des années 80. Il est vrai qu'on retrouve la même liberté de ton mais il y a plus. En écoutant régulièrement les différents numéros qui sont publiés, on a l'impression de retrouver une bande de potes autour d'un godet. Les vannes récurrentes et les références de geek invitent à l'écoute et donnent une impression de "chez soi".
Pour la petite note geek linuxien, je recommande gpodder pour l'abonnement aux Podcasts, simple et efficace.

Finalement, l'information sur internet, mieux disponible et surtout mieux ciblée, remplace très efficacement ce medium poussiéreux qu'est la télé.




mercredi 11 janvier 2012

Crontab

L'exercice du jour consiste a réaliser une tâche qui se déroule automatiquement sur mon serveur LAMP tous les jours à minuit. La tâche en question consiste à créer un fichier d'archive avec le backup de mes bases de données mysql.

Première étape : définition de la tâche

Dans un premier temps, on crée un petit fichier exécutable avec les commandes qui vont bien.
Je nomme mon fichier DAILYBACKUP.sh et le place dans /home/user/DB/BACKUP.
Voici le contenu de mon fichier :

#!/bin/bash


# Backup de mes bases vers mon répertoire /home/user/DB/BACKUP/
mysqldump --user=root --password=motdepassesecret BASE1 > /home/user/DB/BACKUP/BASE1.sql
mysqldump --user=root --password=motdepassesecret BASE2 > /home/user/DB/BACKUP/BASE2.sql
...


cd /home/user/DB/BACKUP
# Je crée un fichier d'archive au format ANNEE-MOIS-JOUR.tgz qui contient tous mes fichiers sql
tar czfv `date +"%Y-%m-%d"`.tgz *.sql
# Plus besoin de mes backup .sql
rm *.sql

N'oublions pas de lui donner les droits en exécution : sudo chmod ugo+x DAILYBACKUP.sh


Deuxième étape : automatiser la tâche


Pour automatiser une tâche, nous allons utiliser le cron de Linux. Rien de plus simple, il suffit d'éditer le fichier crontab comme suit :

sudo crontab -e

Anciennement, l'éditeur par défaut était vi. Dans mon cas, la commande me demande de choisir mon éditeur. Tant qu'à faire, je choisi d'utiliser nano qui est très user-friendly.
Dans le crontab, j'ajoute la ligne suivante en fin de fichier :

0 0 * * * /home/user/DB/BACKUP/DAILYBACKUP.sh


Cette dernière ligne signifie que mon script DAILYBACKUP.sh s'exécutera tous les jours à 00:00.
En d'autre terme, des fichiers de backup au format ANNEE-MOIS-JOUR.tgz se créeront quotidiennement.

Et voila, mission accomplie pour aujourd'hui.

lundi 9 janvier 2012

Split

Après avoir téléchargé la dernière distribution d'Ubuntu, vous désirez la copier vers un autre PC mais votre clé  usb est limitée à 500M. Oui, je sais, on n'en fait plus des comme ça et l'autre PC est certainement connecté à internet ... mais laissez moi parler!
Vous voulez copier l'iso d'un DVD de 4,4G sur votre disque dur externe formaté en fat32 qui, bien sûr, n'accepte pas les fichiers de taille supérieure à 4G mais vous n'avez vraiment pas envie de re-formater le disque?

Pourquoi ne pas fragmenter le fichier?
Voici les lignes de commandes qui vous sauverons :

A l'aller : split -b500m ubuntu.iso ubuntu.iso.frag-
Au retour : cat ubuntu.iso.frag-a* > ubuntu-copie.iso


Maintenant, je mets un petit bémol sur cette opération. J'ai, en effet, eu quelques mauvaises surprises au retour, notamment avec des fichiers volumineux (>10G).

dimanche 8 janvier 2012

Pinta


Billet invité (merci à son auteur, Séverin)

N'ayant pas toujours le temps de maintenir un blog, je profite des « Kurteries » pour vous faire un petit billet sur un logiciel bien pratique pour les retouches d'images.

Les utilisateurs d'Ubuntu l'auront constaté, dans sa dernière version, votre distribution favorite ne dispose plus par défaut d'un logiciel de retouche d'image (Gimp n'ayant pas été repris) : peu importe, la logithèque est importante, les projets nombreux et il suffit donc de choisir et d'installer ce que l'on désire...

Dans mon usage quotidien, je n'utilise ce genre de logiciel que pour quelques affiches publicitaires et pour des tutos destinés à mes collègues (ou a un blog) et je cherchais donc une alternative au puissant mais peu intuitif Gimp : et là, j'ai trouvé Pinta (Site du projet : http://www.pinta-project.com/ )

Pinta dans sa présentation fait un peu penser à « Paint » sous windows : le nom du projet n'est certainement pas choisi par hasard ;-). Mais en pratique, Pinta permet beaucoup + !


Petit descriptif :

Comme vous pouvez le constater le logiciel tient en une seule fenêtre, ce qui, compte tenu de l'utilisation que j'en fais, est à mes yeux beaucoup plus facile à gérer que les trois fenêtres de Gimp.
La partie centrale est bien entendu consacrée à votre image et est entourée d'une zone de sélection des outils et de la palette de couleurs, d'une zone d'options concernant l'outil sélectionné et d'une zone de gestion des calques : hé oui, Pinta prend en charge les calques et par conséquent la transparence.

Les outils proposés ne présentent rien de révolutionnaire mais vous y trouverez tout ce qui est nécessaire pour des retouches dites « de base » et chacun de ces outils est paramétrable dans la zone supérieure.
Enfin, les cadres de droite vous permettront de gérer les calques (le point fort de Pinta), en outre la visibilité de l'historique des modifications apportées aux calques vous permet si nécessaire d'annuler plusieurs actions en un clic.

Si les grands amateurs de retouches resteront sans aucun doute fidèles à Gimp (ou autre logiciels + évolués), ceux qui cherchent une solution simple et rapide opteront certainement pour Pinta.

Pinta est disponible pour la plupart des distributions Linux, mais aussi pour Mac OS X et Windows ! ( download >>> http://www.pinta-project.com/download.ashx )

Séverin

samedi 7 janvier 2012

Vinyle powa

Effet de mode rétro-kitsh nostalgeek, réaction d'authenticité d'un passionné de musique ou désir d'acquérir un objet et d'écouter un son de qualité au détriment des poubelles numériques ? Je ne sais ce qu'il m'a réellement poussé l'autre jour à acheter un bon vieux "trente-trois tours".

En fait si, je sais. En passant devant le rayon des vinyles, j'ai été surpris par les pochettes. Comparé au format 33 tours, les pochettes des cédés font un peu ridicules. Une pochette vinyle, ça en jette lorsqu'on en a une en mains. J'ai même lâche un "waouw"!

Quelques instants plus tôt, je flânais au milieu des CD en me disant qu'après avoir cumulé une belle collection, j'avais de moins en moins l'occasion de dénicher "la perle rare". Quand j'ai commencé à acheter mes premiers cd, il y a plus ou moins 20 ans, je ne savais pas où regarder. A chaque visite chez un disquaire, je passais de longues minutes à me décider sur le CD qui serait l'élu et qui irait rejoindre ma collection. Avec les années, j'ai écumé de nombreuses surfaces de vente et découvert un grand nombre de groupes de mes premières amours, le heavy-thrash-death metal jusqu'à mes coups de coeur récents : le classic rock.
Tout en me faisant cette réflexion, j'ai aperçu l'un de mes disques favoris, l'album Dirt du groupe Alice In Chains. Je me disais que s'il me fallait racheter un jour des CD, il en ferait probablement partie. Et paf, voila que j'arrive devant le rayon des vinyles et y trouve l'album en question. Je n'ai pas résisté ...

J'ai vraiment eu une sensation étrange en parcourant le magasin avec le disque sous le bras. L'impression d'appartenir à une autre époque, d'être une sorte de rescapé du passé. Puis, finalement, je me suis rendu compte que je ne faisais que surfer sur une vague existante, le revival des vinyles.

Arrivé à la maison, je déballe le précieux objet et expérimente une nouvelle expérience. Enfin, à la fois nouvelle et dégageant un étrange parfum de déjà-vu. Première réaction : mais oui, c'est vrai, les vinyles avaient deux faces. De nos jours, lorsqu'on évoque une "face b", on pense souvent à des morceaux plus rares, absents des albums. Evidemment en regardant cet objet, cette expression prenait tout son sens.
L'autre expérience, c'est le zapping. Depuis le CD, on se contente d'appuyer sur "next", sur le vinyle, tout cela n'existe pas et je me reprend soudain, à écouter mon disque sans l'interrompre, en me laissant guider par son rythme et ses petits craquements si caractéristiques pour ceux qui ont connus cela jadis.
Enfin, le troisième effet kiss-coul, après avoir religieusement écouté l'album, je range soigneusement le disque dans une armoire. Puis quelques instant plus tard, je le ressort, l'observe intensément en poussant un soupir.

Voila typiquement le genre de rituel qui me manquait depuis l'ère de la musique dématérialisée. C'est décidé, je me remets au vinyle.


vendredi 6 janvier 2012

LibreCAD

Si comme moi, vous trimbalez des documents générés par AutoCAD et souhaitez les exploiter sous Gnu/Linux, il y avait jusqu'à aujourd'hui DraftSight gratuit mais propriétaire (sic).

Souriez car il y a désormais LibreCAD totalement libre et gratuit!
Pour les distributions supérieures ou égales à ubuntu 11.04, c'est dans les dépôts.
Pour les autres vous pouvez essayer :

sudo add-apt-repository ppa:librecad-dev/librecad-stable
sudo apt-get update
sudo apt-get install librecad

En ce qui me concerne - je suis (encore) sous Ubuntu 10.10 à la maison - j'ai dû utiliser ppa:librecad-dev/librecad-daily pour en profiter. Au bureau, je suis sous Ubuntu 10.4 - je vous conseille ppa:showard314/librecad à la place.

Voila, maintenant je suis content et il ne me reste plus qu'à attendre jusque lundi pour pouvoir le tester au bureau (bein oui, je n'ai pas de document AutoCAD à la maison ^^)

Ah oui, j'oubliais, pour les heureux possesseurs d'un mac ou les pathétiques (j'rigole, j'vous taquine ^_^) utilisateurs de Window$, LibreCAD est cross-platform.

jeudi 5 janvier 2012

Fin du monde

En lisant mes flux RSS aujourd'hui, je n'ai pu ignorer une série de signes évidents que la fin du monde est pour bientôt. Le 21 décembre 2012 me dit-on à l'oreillette!
Prenez donc ceci en considération :

  • Une digue menace de rompre aux Pays-Bas (Source)
  • L'Etna (Krapabelle?) se réveille (Source)
  • Un pilote d'avion signale un requin volant dans le ciel (Source)
  • 25 morts à la suite d'un glissement de terrain aux Philippines (Source)
  • L'IRM enregistre des vents de 108 km/h, un décès à Roosdaal (Source)
  • Et le plus flippant de tous : "Des chatons ont incendié notre maison" (Source)

Image ISO

Voici deux astuces concernant les fichiers iso.
Pour ceux qui l'ignorent encore, un fichier iso n'est autre que l'image d'un cd ou d'un dvd.

L'extraction.
En temps normal, lorsqu'on insère un disque, il est automatiquement reconnu par ubuntu. On peut alors droit-cliquer dessus pour en extraire une image iso. Dans certains cas, il m'est arrivé qu'un DVD ne soit pas reconnu. Et là, c'est le drame! Dans mon cas, cela arrive souvent avec les DVD que j'ai gravé avec mon graveur de salon.
Voici donc une petite ligne de commande qui permet d'extraire l'image du disque :
dd if=/dev/cdrom of=/chemin/fichier.iso


La lecture.
La seconde astuce concerne l'exploitation des iso.
Pour beaucoup de gens, l'utilisation d'un iso ne peut se faire qu'en le gravant sur une galette.
Les habitués de virtualisation savent qu'il est également possible de monter un iso directement à partir de VirtualBox (par exemple) mais le disque n'est visible qu'à l'intérieur de la machine virtuelle (...)
Les petits malins connaissent la ligne de commande mount qui est certes utile mais peu user-friendly.
Enfin, sous Window$, j'utilisais DaemonTool pour monter un iso.

J'ai découvert récemment que VLC est capable d'ouvrir directement un iso et de le monter comme un grand. Ainsi, si vous voulez mater un film dvd ou écouter un cd de musique directement à partir de l'iso, vous savez ce qu'il vous reste à faire. L'astuce concerne aussi bien Linux que Window$, à condition, me semble-t-il, d'avoir une version assez récente de VLC.


Todo list

J'ai découvert aujourd'hui un logiciel intéressant pour la gestion des "todo list".

Il s'agit du logiciel Tasque disponible dans les dépôts Ubuntu.
Un simple petit sudo apt-get install tasque vous comblera de bonheur.

Alors, en quoi serait-il meilleur que les autres? Pour deux, trois petits détails :
  • Ce logiciel peut être utilisé avec le service web Remember The Milk (ça sent le vécu) ou en local. Si on l'utilise avec le service web, après avoir créé un compte, on peut synchroniser ses tâches entre plusieurs pc. En plus, il est possible de lier son compte avec la suite google.
  • Les tâches peuvent être associées à une priorité ainsi qu'à une date limite.
  • Enfin, chaque tâche dispose d'une petite checkbox que l'on coche lorsqu'elle est terminée.
Voila, je met le logiciel en test à partir d'aujourd'hui, on verra bien d'ici quelques semaines, s'il tiend la pression.